Lorsque j’entendais le mot tique ou Lyme aux nouvelles, j’étais loin de me douter que mon enfant en aurait une à son oreille.
Laissez-moi vous raconter l’histoire de Céleste.
Le 27 octobre 2017, au matin, j’ai vu une tique à l’oreille de notre fille de seulement 22 mois. C’était la toute première fois que j’en voyais une.
Nous décidons d’aller dans un hôpital pour la lui faire enlever de la bonne manière et de la faire analyser. Tout ceci a été fait, mais le médecin a décidé de ne pas nous donner de traitement préventif, étant donné que notre région n’était pas considérée une zone à risque.
Nous espérions de tout cœur que le médecin change d’avis, mais hélas.
Les semaines passèrent. Un mois après cette histoire de tique Céleste se mit à faire de la fièvre, elle était fatiguée et très irritable. Plus les mois avançaient, plus nous ne reconnaissions plus notre enfant.
En janvier, trois mois après la piqûre, nous étions déjà à l’hôpital pour consulter, car Céleste n’allait pas bien. On apprend que la tique que nous avions fait analyser
était porteuse de la maladie de Lyme. Malheureusement, même avec cette information, ils refusent toujours de lui donner le médicament préventif.
Aujourd’hui, 8 mois plus tard, vous vous demandez sûrement comment va Céleste?
Elle a maintenant 2 ans et demi, elle a été très malade, a fait de grosses fièvres (chaque mois), très fatiguée et très irritable. Ce fut honnêtement très difficile pour nous en tant que parents de voir notre enfant souffrir.
Comme nous n’en pouvions plus d’être dans l’ignorance, nous avons, en mai dernier, entrepris des démarches pour lui faire passer une prise de sang au privé (qui était assez dispendieuse) pour réussir à « nous les parents » de trouver des réponses à nos questions sur l’état de santé de notre fille et savoir ce qui ne va pas.
Même si cette prise de sang n’est pas prise en considération au Québec, elle aura permis d’en savoir davantage, que notre fille combat une infection.
Comme le Québec ne semble pas être prêt à aider les gens souffrant de la maladie de Lyme, nous avons bien compris que nous devrions nous débrouiller seuls et faire nos propres recherches si nous voulions « soigner » notre enfant.
Après plusieurs recherches, nous avons communiqué avec un Docteur en Naturopathie en Ontario très reconnu, qui nous a expliqué la situation de Céleste. Son corps aura besoin d’antibiotique, mais pour l’aider à les tolérer il fallait renforcer son système immunitaire, car il était faible.
Après de nombreux appels, nous avons enfin trouvé un médecin prêt à traiter Céleste.
Nous souhaitons sincèrement que la combinaison des deux traitements (antibiotiques et produits naturels) puisse vraiment venir en aide à Céleste et peut-être empêcher que cette maladie devienne chronique comme plusieurs autres personnes actuellement.
Nous allons tout faire pour que Céleste guérisse le plus rapidement, il faut que les choses bougent.
Vous comprendrez que les tiques, la maladie Lyme et tout ce qui l’entoure sont encore inconnus ici.
Je ne souhaite à personne de vivre ce que nous vivons et à aucun enfant de vivre ce que Céleste vit. Nous avions l’impression de vivre dans un trou noir sans fin pendant ces 8 mois.
Le plus fâchant pour nous, en tant que parents, c’est que tout ceci aurait pu être évité, si le traitement préventif avait été donné dès le premier jour. Mais comme nous n’avons pas de pouvoir sur le passé, nous avons décidé d’aller de l’avant et tout faire, par nous même, pour soigner notre fille.
« On doit en parler pour faire changer la situation au Québec!!!!! »
Valérie
mère de Céleste